Office de Tourisme de la Vallée de Munster

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Sites naturels et monuments

Les sites emblématiques de la Vallée de Munster

Bienvenue sur la page dédiée aux sites et monuments de la vallée de Munster, un véritable trésor niché au cœur des montagnes des Vosges en Alsace. Cette vallée pittoresque regorge de richesses historiques, architecturales et naturelles qui témoignent de l’histoire et du patrimoine exceptionnel de la région.

Des villages authentiques aux paysages à couper le souffle, chaque coin de la vallée de Munster révèle une part de son charme unique et de sa splendeur naturelle. Que vous soyez amateur d’histoire, passionné d’architecture ou simplement en quête de beauté naturelle, vous trouverez ici une sélection des sites et monuments les plus emblématiques à découvrir lors de votre visite.

LE FRANKENTHAL

LE HOHNECK

LE ROTHENBACHKOPF

LE PETIT BALLON

Les 5 Lacs de la Vallée de Munster

Les monuments de la Vallée de Munster

Histoire du Val Saint GREGOIRE

Vers 660, à la confluence des deux rivières nommées «  Fecht » est fondée une abbaye ; c’est du mot latin « monasterium » que la ville de Munster tire son nom. Munster obtient le statut de ville impériale en   1235. En 1287 elle s’associe avec neuf autres villages pour constituer la communauté du Val et de la Ville de Munster, ou communauté du Val-Saint-Grégoire. Cette communauté possède son sceau et a donc une existence juridique en 1287. La vallée connaît un essor économique et culturel remarquable. Munster est entourée de remparts en 1308.

Au Xe siècle (962), les empereurs ottoniens créent le Saint-Empire Romain Germanique dont l’Alsace est un centre important.
En 1354, la ville fait partie  de la Décapole.
La guerre de Trente Ans (1618-1648) ravage la vallée. Après le traité de paix de Westphalie (1648) l’Alsace devient progressivement française.

Le 19ème siècle voit l’industrialisation de la vallée grâce à la famille Hartmann – usines textiles, création de la route du Col de la Schlucht,(1842-1860),  ouverture de la ligne de chemin de fer Colmar – Munster, prolongée en 1893 jusqu’à Metzeral.

En 1871, l’Alsace et la Moselle sont annexées à l’Empire allemand. Nous sommes allemands.
Pendant la Première Guerre mondiale (1914/1918), la vallée de Munster est traversée par la ligne de front et subit quotidiennement des bombardements. Munster est détruite à 85%, et les villages derrière Munster, à l’exception de Mittlach, ne sont plus que des ruines. Les habitants ont dû les quitter au plus fort des combats.

En 1918, nous sommes français.

Occupée en juin 1940 par l’armée allemande…nous sommes allemands…la vallée est libérée le 5 février 1945…nous sommes français.

Patrtimoine religieux

EGLISES ET CHAPELLES DE LA VALLÉE DE MUNSTEREglise à MunsterLes armoiries de la ville de Munster, figurant une façade d’église à deux tours, rappellent l’église aujourd’hui disparue de l’importante abbaye bénédictine Saint-Grégoire. Seuls quelques fragments sculptés de style roman, conservés à l’hôtel de ville de Munster, ont été mis au jour lors de fouilles archéologiques menées à l’emplacement de cet édifice médiéval (angle sud-est de l’actuelle place du Marché) détruit en grande partie au début du 19e siècle.
Il faut désormais se rendre à l’église Saint-Jean-Baptiste de Soultzbach-les-Bains pour visiter un sobre chœur gothique élevé au cours du 14e siècle, à la commande des puissants seigneurs de Hattstatt.
Derniers témoins de l’architecture médiévale : la chapelle Sainte-Catherine élevée au 15e siècle au cœur des fortifications de Soultzbach et un rare ossuaire construit vers 1500 dans l’enclos du cimetière de Wihr-au-Val, comprenant à l’étage une chapelle dédiée à l’archange saint Michel.
Des nombreuses églises édifiées au cours du 19e siècle et ayant été épargnées par les bombardements de la Première Guerre mondiale, se distinguent l’église néo-gothique Saint-Martin de Wihr-au-Val (1869-73, architecte : V. Heilmann), imposant vaisseau de grès rose placé à l’entrée du canton, et l’église protestante de Munster, fortement inspirée par l’architecture romane, financée par la famille des industriels du textile Hartmann (1869-73, architecte F. L. De Rutté).
A partir de 1920, le grand mouvement de la Reconstruction sollicite les architectes qui puisent toujours à différentes sources stylistiques pour bâtir de nouveaux lieux de culte : l’église votive Notre-Dame-de-l’Emm à Sondernach (1928-31, architecte : P. Kirchacker-Demant), dédiée aux soldats morts sur les champs de bataille, et l’église Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception à Mittlach (1927-29, architecte : Ch. Schoffit) empruntent des éléments de l’art roman. L’église Saint-Barthélemy de Muhlbach-sur-Munster (1927-29, architecte : Ch. Schoffit) est un emprunt direct à l’architecture religieuse baroque de l’Allemagne du sud, souvent haute en couleur.

LES OBJETS DE L’ART RELIGIEUX CATHOLIQUE ET PROTESTANT
Peu d’objets antérieurs à la Révolution française nous sont parvenus et rien de significatif ne rappelle plus aujourd’hui l’ameublement de l’abbaye de Munster et de son église.
L’art de la sculpture a livré cependant quelques œuvres d’une qualité remarquable, dont les plus beaux exemples sont concentrés dans l’église Saint-Jean-Baptiste de Soultzbach-les-Bains : l’armoire eucharistique au saint Christophe, la dalle funéraire du couple Jacques de Hattstatt-Marguerite de Rathsamhausen et la statue de saint Sébastien (autel secondaire sud) sont datables du 1er quart du 15e siècle ; une dalle funéraire à l’effigie d’une dame noble, mariée à un chevalier de Hattstatt, relève de l’art du milieu du 14e siècle.
A l’église Notre-Dame-de-l’Emm à Sondernach, le groupe de la Vierge de Pitié reste sujet à caution : s’il présente les drapés de l’art des années 1500, il pourrait être une excellente copie des années 1900. Mais c’est l’art baroque qui retient l’attention, en raison de la présence à Soultzbach-les-Bains dès 1715-20 d’un des excellents menuisiers et sculpteurs que compta l’Alsace : Jean Antoine Werlé.
On doit à son atelier les autels très décorés des églises de Soultzbach-les-Bains et de Wihr-au-Val (n’en subsistent ici que 4 statues), le Calvaire de la chapelle de pèlerinage de la Sainte-Croix de Wihr-au-Val et celui de la chapelle Sainte-Catherine de Soultzbach-les-Bains. Après 1918, c’est l’atelier munstérien du menuisier Joseph Driesbach qui remeuble à neuf de nombreuses églises, mais sans jamais adopter le style Art Déco. Les églises catholiques de Muhlbach-sur-Munster et de Stosswihr (Ampfersbach) présentent des autels et des chaires dans le style du 18e siècle rhénan, et tout le mobilier nécessaire aux offices.
A Notre-Dame-de-l’Emm à Sondernach, c’est le sculpteur italien Gino Cavallini qui a été choisi pour réaliser, dans le marbre de Carrare, le maître-autel, les ambons et la clôture de chœur (transformée en autel face au peuple). Fermant les grandes baies de ces églises, les verrières ont toutes été renouvelées aux 19e et 20e siècles.
L’atelier strasbourgeois Ott Frères travaille surtout pour la communauté catholique, mais livre en 1927 la Crucifixion du chœur de l’église protestante de Munster (d’après des cartons de Louis-Philippe Kamm) ; de son côté, le maître verrier Jacques Ehrismann est sollicité par la communauté protestante et son plus intéressant travail (en dehors des verrières civiles de l’hôtel de ville de Munster) est à voir à l’église de Muhlbach-sur-Munster.

sources : « Service de l’Inventaire et du Patrimoine – Région Alsace »

Patrtimoine militaire

LA VALLÉE DE MUNSTER DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 1914-1918
Après la perte des deux provinces, l’Alsace et la Lorraine, suite à la guerre de 1870-71, le peuple français est déterminé à récupérer les provinces perdues.
La frontière entre la France et l’Allemagne suivait la crête des Vosges depuis le Ballon d’Alsace jusqu’au Donon.
Dès les premiers jours d’août 1914, les troupes françaises foncent en direction de Mulhouse et Colmar mais un ordre supérieur annulera toutes ces avancées.
C’est le 19 février 1915, que la guerre de tranchée s’installe au Reichackerkopf qui sera pris et perdu à de nombreuses reprises.

Le 15 juin 1915 une offensive française est déclenchée sur Metzeral qui sera prise au bout de 6 jours de combats acharnés. Cet élan sera à nouveau stoppé par le commandement supérieur.

Le 20 juillet 1915, une nouvelle offensive française est déclenchée sur le massif du Linge.
Après 3 mois de combats effroyables, le front allemand ne peut être percé et l’ordre de cessation des attaques est enfin donné le 16 octobre 1915. Cette seule bataille aura coûté la vie à plus de 17000 de soldats des deux camps.

A partir de ce moment-la, l’activité du front va se calmer dans la région. Les régiments se relayeront jusqu’à l’armistice, pour garder leurs positions respectives.
La presque totalité de la population de la vallée de Munster sera évacuée de 1915 à 1918.
Les villages de Muhlbach, Metzeral, Soultzeren et Stosswihr furent détruits à 100% et Munster à 85%.

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